Massada Amanite phalloïde 5 août 2020 12:15

L’explosion de Beyrouth porte la signature du Hezbollah.

 

La décision du Hezbollah de nier immédiatement la responsabilité d’Israël est suspecte.
Il ne cherche pas ses faveurs mais Hassan Nasrallah ne voulait pas qu’on lui enlève la paternité d’un acte qu’il a prémédité et qui devait servir de leçon au gouvernement libanais.
 
Deux raisons l’ont poussé à cet acte ignoble. D’une part, face à la crise sanitaire et économique au Liban, le gouvernement voulait s’affranchir de la présence de ministres du Hezbollah, des boulets dont le rôle est de bloquer toute avancée politique parce que la milice se nourrit au terreau du chaos. Les Libanais ont compris que la milice, et son complice le président Aoun, œuvraient uniquement pour asseoir la présence syrienne et iranienne dans le pays.
 
D’autre part, ce vendredi 7 août, le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) doit rendre son jugement sur le meurtre de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. Les accusés, affiliés au Hezbollah, sont jugés par contumace, Salim Ayache, Hussein Oneïssi, Assaad Sabra et Hassan Habib Merhi. La mise en accusation du Hezbollah n’était pas du goût de son chef et il a décidé de le faire savoir avec pertes et fracas. La leçon doit être bien assimilée par les juges qui savent qu’ils font courir un risque à ceux qui soutiennent le TSL et qui préparent le chaos qui en découle.


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