popov 12 août 2020 16:15

@JC_Lavau
 
Bonjour
 
La désexcitation des molécules de CO₂ par collision réchauffe un peu l’atmosphère, comme vous le signalez.
 
Les carbocentristes pourraient donc vous dire : d’accord, on s’est mal exprimé, l’effet de serre du CO₂ est dû non pas à la réémission des infrarouges absorbés vers la terre, mais à un réchauffement de l’atmosphère par transfert de l’énergie absorbée par le canal cinétique lors des collisions.
 
Il faut alors examiner l’effet d’une augmentation de la concentration en CO₂ sur ce réchauffement de l’atmosphère.
 
Supposons qu’aux concentrations actuelles, une part importante des infrarouges puisse traverser l’atmosphère sans être absorbés. Alors, une augmentation de la concentration en CO₂ augmenterait l’absorption et donc le réchauffement de l’atmosphère.
 
Supposons que, par contre, ces infrarouges soient complètement absorbés sur une petite épaisseur de l’atmosphère. Dans ce cas, toute l’énergie des infrarouges thermiques absorbables par le CO₂ serait déjà absorbée avec la concentration actuelle, et une augmentation de cette concentration ne changerait rien au climat.
 
Donc tout dépend de la distance sur laquelle ces infrarouges sont absorbés. Si cette distance est beaucoup plus longue que l’épaisseur de l’atmosphère, alors oui, il faut réduire nos émissions. Si cette distance est beaucoup plus courte, l’effet est déjà saturé et une augmentation des émissions de CO₂ ne produira pas une élévation de la température de la terre.
 
Des mesures ont été effectuées sur cette distance d’absorption. J’ai trouvé cette référence qui donne 10 m. Je ne sais pas si ces résultats ont été confirmés ailleurs, mais si c’est le cas, on peut dire sans risquer de se tromper qu’un augmentation des émissions de CO₂ n’aura aucun effet sur le climat et que les efforts pour réduire ces émissions sont une perte de temps et de capitaux.
 


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