HELIOS HELIOS 19 août 2020 11:50

... sans incriminer certains salaires ou revenus qu’on peut juger excessifs (probablement par comparaison avec les autres, un smicard par exemple, ce qui donne une idée de la valeur des choses)... donc sans incriminer ces trés hauts revenus, il y a une hauteur de vue, une prise de recul, aussi bien chez le français commun et courant que chez le français impliqué dans le pilotage politique, économique, technique... qui à l’évidence manque cruellement.

En effet, comment peut on imaginer, qu’avec un PIB (et ce, malgré tous les défauts des calculs qui permettent ce chiffre)... de plus de 2000 milliards d’Euros, il n’y ait pas suffisament d’argent pour le minimum régalien, les équipements et l’action sociale ?


Depuis la fin des années 60 notre pays a successivement :

privatisé à tour de bras, ce qui a permis de perdre l’apport au budget de l’état le produit économique de ce qui a été cédé et l’impot correspondant a été dans le meilleur des cas inferieur et tres souvent a carrement disparu... (sans oublier l’explosion des couts pour les usagers et la cascade de consequences fortement liées : note 1 en fin de commentaire)

changé toutes les règles qui permettaient de mesurer la réalité économique, notamment dans les regles comptables interieures, mais plus impactant encore dans les regles internationales 

 léssivé l’espace de liberté économique de ***TOUT*** les acteurs de la société, moyennes, petites entreprises et surtout les « ménages » c’est a dire les unités sociales..

 ouvert à tout vent le robinet de l’argent en supprimant le controle et le coût des transferts de capitaux (il faut rappeler que l’argent n’est pas une marchandise...) qui fait qu’une forte partie de la productivite économique part en interet hors de France grace aux banques (note 2)

... et tout cela est le fruit d’une politique insoutenable qui a fortement favorisé ceux qui ont pu en profiter, c’est a dire ceux qui sont au dessus de ces règles... soit parce qu’ils beneficient d’extraterritorialité (ici cela veut dire s’affranchir des règles), soit qu’il beneficient de ressources economiques qui vont au dela des necessités (tres elastiques, certes) du bien-vivre !

Alors, pou tout ça, disons qu’il est anormal que les hopitaux n’aient pas de quoi fonctionner, les routes soient en mauvais états et que globalement il n’y ait plus moyen d’avoir une lettre a j+1 ou +2, qu’il faille payer 900 euros à la mairie pour mettre une cage a lapin dans son jardin... bref qu’il y ait des famille, mais même n’importe quelle personne qui bosse, ne puisse vivre correctement sans un aide de l’état avec les trous dans le filet car malgrés la couverture, il y en a qui n’ont jamais ce dont ils auraient besoin.

Notre systeme est en faillite et ce n’est pas la richesse de notre pays qui est en cause, mais sa gouvernance et surtout la perte de réalité qu’aucune compensation ne pourra jamais regler.


note 1 : Quand un service public ou une activité indispensable est publique, le cout pour l’usager est bien inferieur car l’etat ne fait pas de bénéfice sur ses citoyens, peut s’affranchir de certaines contraintes et n’a pas a appliquer les mêmes règles fiscales puisqu’il ne va pas s’imposer a lui même des circuits financier circulaires (comme la TVA).

La privatisation de ces services publics et ses activités indispensables entraine automatiquement une perte pour l’etat, mais de plus participe au « lessivage » des budgets des menages (comme des petites structures entrepreneuriales) créant un affaiblissement economiques pour tous.

Note 2  : Quand une quelconque entreprise ou une quelconque famille necessite un credit pour acheter un bien durable ou non, les banques prêtent le montant de l’achat et les paiements des des echeances vont rembousrser d’une part le capital, mais les interets vont « sortir » du circuit économique puisqu’ils vont abonder les comptes globaux de l’entreprise banque. Ces Banques vont alors utiliser le fruit de ces bénéfices hors du circuits economique local exportant ainsi la richesses qui a été créee sur place avec la vente initiale. Ce fonctionnement agit comme une pompe aspirante pour alimenter des marchés et des capitaux concentrés (regardez la City a Londres) enrichissant les capitales et appauvrissant les regions, rendant quasiment impossible les investissements locaux.


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