Le côté vaniteux et prétentieux qui dessert malheureusement l’auteur et ses messages, dont le fond et pourtant souvent pertinent, risque là encore de limiter la largeur de vue nécessaire à une prise de conscience salutaire.

 

Dans cet article où nous lisons :

« nous ferons tout ce qui est possible pour faire éclater la vérité et reconnaître votre responsabilité dans ce choix malhonnête de ne pas avoir voulu vous informer sérieusement de façon à réellement protéger et informer correctement la population »

l’auteur oublie d’envisager la seule hypothèse qui permettrait de comprendre (sans nécessairement l’excuser) l’attitude de ce gouvernement.
 A savoir :

 seul un secret d’Etat (une « vérité », ou en tous cas des informations considérées comme devant être cachées momentanément au peuple) pourrait procédurièrement justifier qu’un « arbitre »  du « fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État » se permette de statuer là où un schisme flagrant oppose les spécialistes les plus éminents en matière médicale et sanitaire.

  Or, du côté cette fois de la stratégie et de la géopolitique, il est de notoriété publique mondiale qu’une controverse oppose actuellement tous nos frères humains : l’ennemi invisible désigné (!) par notre jupiter est-il d’origine naturelle ? ou pas ?

 

 Malgré un dénigrement mondial généralisé, mais quelque part trop facile, de tout questionnement citoyen ramené à de la « théorie du complot », force est de reconnaître que jusqu’à l’avènement de notre jupiter, jusqu’ici, historiquement, aucune guerre n’a jamais été engagée contre un « ennemi invisible » réductible à un virus (dont une bonne part des spécialistes considèrent que cela ne peut être un être vivant).

  Outre notre jupiterrien Gouvernement, ne constatons-nous pas aux antipodes (Nouvelle Zélande, Australie) la même bizarrerie d’apparente sur-réaction répressive et autocratique au moment où, factuellement , le virus produit le moins d’entrés aux urgences et de morts ?!
  L’état de guerre ne peut-il pas être justifié par des informations inaccessibles aux administrés (genre secrets d’Etats) ?

  Cette hypothèse étant plausible et relevant, au-delà du bon sens, de la réflexion citoyenne responsable, et sachant qu’en l’absence de réponse à des questions légitimes, il est tout à fait naturel que les citoyens risquent d’imaginer des hypothèses pires que les réalités qui lui sont (peut-être) cachées, ne serait-il pas pertinent d’exiger aussi de nos zélus qu’ils prennent conscience que nous demandons aux historiens du futur de prendre acte d’une demande actuelle des peuples à dépasser le « secret d’Etat » lorsque cet artifice n’est plus tenable et devient improductif si jamais toutes les dites « théories du complot » ne sont bien que des billevesées.