velosolex velosolex 31 août 2020 23:25

@Citoyen de base
J’ai une copine qui a passé 30 ans en Australie. Installée en centre Bretagne depuis quatre ans. Ce matin elle me racontait que là bas elle regardait le tour de France. L’image de la France qu’elle s’est construite, et qui a été une des raisons au delà de la chaleur démentielle qu’il fait la bas maintenant, c’est en regardant la télé, ce fameux tour de France. On regarde le tour partout dans le monde, et à Sydney, elle s’était familiarisée avec les routes de France, les villages réunis autour d’un clocher, spectacle inimaginable là bas....
J’ai toujours grand plaisir à revoir des paysages que j’ai traversés, comme ceux que ne connais pas. On a beau sillonner le pays, on en oublie certains, et d’autres se révèlent sous un angle différent. 
Désolé de vous avoir foutu le bourdon. Le ton que j’emprunte est celui de l’ironie, un peu cruelle, mais je vois pas comment traiter le sujet autrement, tant celle ci s’adresse autant à moi, qui suit ambivalent par rapport à cette épreuve, en raison de la façon qu’elle raisonne en moi, depuis si longtemps, et des événements actuels. Je regarde le tour, malgré tout, bien que je ne sacrifierai pas une après midi contre une ballade en vélo. La retransmission, laisse à désirer. Le tour est une affaire trop sérieuse pour qu’on ne la laisse traiter que par des anciens cyclistes, tel Jalabert et Voeckler dont les commentaires sont souvent superflus, voir ineptes. Dans ce temps très long, qui inspire aux cyclistes quand ils roulent, mille pensées, il serait bien de leur adjoindre un géographe, historien. Bref un conteur du paysage qui aime le vélo. J’ai entendu dernièrement Eric Fotorino, ancien directeur du monde, et ancien cycliste, qui me semblait il avait les qualités de l’emploi. 
Le covid est une saloperie, mais comme la guerre, il nous ramène au bonheur simple d’hier que nous ignorions. 


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