popov 15 septembre 2020 16:35

Bon article, mais je voudrais ajouter quelques idées.

En ville, le vélo électrique c’est bon pour les bouffis qui veulent se prétendre protecteurs de l’environnement. On est d’accord là dessus.

En montagne, par contre, quand on descend faire ses courses, il faut remonter, et un petit coup de pouce électrique est le bienvenu.

J’ai un voisin qui fait ses courses à vélo électrique. Il a acheté pour une croûte de pain dans un centre de recyclage un vieux vélo électrique qui fonctionnait sur une batterie nickel-cadmium. Le vélo et le moteur sont impeccables mais la batterie est morte. Il s’est procuré des cellules de batteries de laptops au lithium dans le même centre de recyclage et s’est bricolé un chargeur avec des composant eux aussi recyclés. Et voilà, son système lui a coûté environ 20 euros et quelques heures de travail. Il faut préciser qu’il est ingénieur et qu’il a dû appendre à se débrouiller pendant la période Eltsine.

Avec ses 90 kilos + le poids de ses achats, je le vois mal remonter sur une différence d’altitude de plus de 200 m avec un vélo normal.

Ceci dit, oui, vous exhalez plus de CO₂ dans l’atmosphère lorsque vous pédalez que lorsque vous êtes affalé devant la TV. Mais c’est bon pour la végétation qui s’en nourrit et aucun argument des faussaires du GIEC n’a pu me convaincre que le CO₂ anthropique serait une cause du réchauffement du climat. Le taux de CO₂ atmosphérique était d’ailleurs de 0,9% durant le Carbonifère et le climat était tempéré. Aujourd’hui, il est de 0,04%.

L’effet de serre est saturé. Le CO₂ absorbe déjà tous les infra-rouges émis par la surface de la terre dans sa bande d’absorption. On peut en ajouter autant qu’on veut, cela ne modifiera pas le climat.

Par contre, les suies qui sont émises lors de la combustion du charbon et qui se déposent principalement sur les glaces du pôle nord diminuent leur albédo et pourraient être responsable d’un réchauffement anthropique. Voilà ce qu’il faudrait examiner, plutôt que les effets du CO₂.

Point de vue pollution, un moteur électrique ne pollue pas là où on l’utilise, mais là où l’électricité est produite. En principe, et s’il y a la volonté politique de le faire, il est plus facile de contrôler une source de pollution ponctuelle comme une centrale thermique que la pollution disséminée sur des millions de véhicules à moteurs thermiques.


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