Clark Kent Séraphin Lampion 16 septembre 2020 09:42

@Luigi Cavaliere

L’objet des sciences est l’observation, la compréhension du réel et, si possible, la mise au jour des « lois » qui régissent l’univers.

Mai, si les mathématiques, la physique et la chimie ont des retombées positives sur la condition humaine (électricité, résistance des matériaux, santé), on peut observer en ce moment les dérives que des imposteurs s’auto-proclamant « scientifiques » peuvent mettre en oeuvre pour manipuler une population en brandissant des « preuves » aussi crédibles que les éprouvettes de Colin Powell.
Il s’agit d’une instrumentalisation de la « science » quine peut que rester extérieure à son objet. Un physicien étudie le gaz, il n’est ni « pour », ni « contre ». De la même façon, même si les sciences dites «  »humaines« n’offrent pas les mêmes caractéristiques théoriques que les sciences »dures« , les psychologues et les sociologues ont mis au point des techniques qui s’appuient sur des observations pragmatiques et fonctionnent toujours de la même façon en donnant des résultats probants. On peut réprouver l’utilisation qu’en ont fait Edward Bernays et ses disciples, comme on peut discuter de l’utilisation de l’arme atomique qui n’aurait pas vu le jour sans les progrès de la physique, mais on ne peut pas pour autant faire un procès aux »sciences« qui ont permis de progresser dans le domaine nucléaire ou dans la connaissances des ressorts de l’être humain et de ses rapports avec les autres.
Il ne faut pas confondre »science« et »technique« , pas plus qu’il ne faut accepter les oukases de nouveaux enchanteurs sous le prétexte qu’ils ont remplacé leur chapeau pointu par une blouse blanche. Mais il ne faut pas »jeter le bébé avec l’eau du bain" et mettre à la poubelle les travaux de Berne, Mauss ou Lévy-Strauss.


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