I.A. 6 octobre 2020 19:02

@Olivier Perriet

Ce que je dis, monsieur, c’est que les journalistes des grands médias ne sont aujourd’hui plus tributaires de la présence ou de l’absence d’événement dans l’hexagone :

  • Il leur suffit d’aller chercher le sujet qui les intéresse,
  • Dans la région du monde où ce sujet est en train de produire le plus de spectacle.
  • Ensuite de quoi, ils le développe comme ils ont prévu de le faire,
  • Afin de l’orienter vers ce qu’ils ont prévu aussi.

C’est extrêmement facile à faire, en fait.

Nous l’avons vu pour George Floyd, pour Greta Thunberg, et pour bien d’autres sujets : lorsqu’il veulent que la mayo prenne en France, ils saturent les écrans, les journaux et les magazines d’un même sujet, dans lequel ils dosent savamment un panel d’émotions fortes. C’est tout.

Si bien que lorsque vous me parlez des Chinois qui désinfectaient leurs billets de banque et leurs rues, je vous réponds : comme par hasard, Dati et d’autres élus ont très bêtement repris l’idée pour les rue et le mobilier public de leur quartier... CQFD (comment avez-vous appris, vous-même, ce sordide détail ?).

Par ailleurs, je n’ai jamais parlé de complot de la part des journalistes : ils ont pris l’habitude de faire ça depuis des années. Il se produit au minimum un événement par jour dans le monde. Les journalistes ne les reprennent pas tous. Ils en choisissent un, puis ils le développent, en le développant, ils l’orientent inévitablement  volontairement ou involontairement.

Si complot il y a, alors j’irai plutôt voir du côté des Chinois. Qui sait si Xi Jinping, à l’heure où l’Occident plonge et se déchire, n’est pas en train de se marrer comme jamais il ne s’est marré avant ?

Bon, je dis ça... hein ?!


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