
@Gollum
Ces conversations sont oiseuses car nous ne parlons pas de la même chose…
Vous êtes dans votre paradigme scientiste – ou « occultiste », car vous avez les deux casquettes, on s’y perd – et vous examinez l’Écriture à partir de là. C’est le paradigme d’origine qui compte, la « frame » comme disent les anglo-saxons. Or pour comprendre l’Écriture, et en parler, il faut se mettre dans le paradigme biblique, car c’est selon ce paradigme que les textes ont été conçus, et c’est seulement à partir de là qu’ils sont intelligibles. En me demandant d’interpréter le Déluge, vous me demandez de me placer dans votre paradigme. Vous déplacez le terrain de la dispute de votre côté, dans votre champ de compréhension du monde. C’est malhonnête. Chaque paradigme a son domaine de validité. L’erreur est de vouloir faire rentrer le contenu de l’un dans le domaine de validité de l’autre comme vous le faites (et j’admets bien volontiers que les chrétiens l’ont longtemps fait dans l’autre sens, si ça peut vous faire plaisir).
Par
ailleurs le déluge a véritablement eu lieu. Ici comme ailleurs la
Bible a recueilli la mémoire de faits réels. On trouve la mémoire
du déluge dans les mythes mésopotamiens, grecs (dans Les Lois de
Platon, dans le mythe de Deucalion, etc.). Je n’ai pas creusé car
ça ne m’intéresse pas, mais j’ai lu plusieurs fois qu’à une
époque du néolithique ou du paléolithique 90 % de l’espèce
humaine avait disparu, des choses comme cela, une
infime minorité d’individus est à l’origine du patrimoine
génétique de toute l’humanité.
Mais encore une fois, dire
cela c’est passer complètement à côté du sens du texte. C’est
bon pour les gens comme vous.
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe