« Dans les années 60 et 70, les missionnaires se sont rapprochés des humbles pour mieux partager et mieux comprendre les racines de la pauvreté qui les accompagnent de génération en génération. »
Les services des « affaires indigènes » de l’armée
française en Afrique du Nord à l’époque coloniale comptaient aussi dans leurs
rangs des militaires (pas forcément officiers) convaincus de la générosité de
leur mission et grands connaisseurs des coutumes et des cultures des
populations auxquelles ils s’intégraient. Ils ne savaient pas qu’ils étaient les
chainons parmi d’autres d’une machine de conquête cynique qui les utilisait
dans le cadre d’une stratégie dont ils n’étaient qu’un élément dont le
véritable but était surtout le renseignement, comme l’églis a toujours utilisé
la confession soutirée par des prêtres souvent naïfs pour servir les intérêts
des puissants amis des évêques.