Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 31 octobre 2020 09:12

@Jonas Il faut ajouter que le procureur soviétique Roman Roudenko en connaissait un morceau question crimes de guerre : voir https://sites.google.com/site/armeepopulairepolonaise/le-pro
Un extrait :

La délégation polonaise comporte seize personnes : le vice-premier ministre du gouvernement polonais en exil , le commandant de l’ Armia Krajowa , le président du Conseil de l’Unité nationale, les représentants du Parti socialiste polonais , du Parti Nationale , de l’Union travailliste, du Parti populaire et de l’Union démocratique. Ils sont tous arrêtés par le NKVD et envoyés par avion à Moscou .

Suite à ces arrestations, le gouvernement polonais en exil , la Grande-Bretagne et les États-Unis protestent auprès de l’ Union Soviétique , mais ils sont informés qu’il s’agit d’une histoire inventée par les Polonais. Ce n’est que le 5 mai que les Soviétiques annoncent l’arrestation des 16 pour des actions de diversion derrière leur front.

Durant trois mois, les dirigeants polonais sont emprisonnés à la Loubianka, interrogés et « préparés » au procès public. Dans les procès politiques de ce type, il s’agit en effet d’obtenir les aveux le plus vite possible. Le procès commence le 18 juin selon le modèle classique stalinien. Le général Vassili Oulrikh (ou Ulrich, un juge habitué des procès politiques des années 1936-38) préside ; parmi d’autres acteurs on trouve aussi le général Afanassiev (procureur général militaire de l’Union soviétique) et Roman Roudenko , futur représentant soviétique au procès de Nuremberg


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