Pascal L 20 novembre 2020 00:29

J’ai beau lire et relire le Coran, je ne vois pas en quoi sa lecture conduit ceux qui y croient à une religion de tolérance et de paix. Je reconnais que bien des Musulmans n’aspirent que vivre en paix avec leurs voisins, mais si nous leur demandons de condamner théologiquement les terroristes, il n’y a plus personne. Ils ne disposent tout simplement pas des outils théologiques nécessaires. Quand on voit les statistiques sur les jeunes qui soutiennent l’assassin de Samuel Paty, on ne peut qu’être consterné. Une grande partie de la jeunesse musulmane française est prête à soutenir les assassins ! A ce stade, il n’est même plus question de parler de cohabitation pacifique. Si l’islam veut détruire les valeurs de l’Europe, il va falloir compter sur la résistance des citoyens. 

L’islam finira par disparaître par le fait des Musulmans eux-même. Les strates d’écriture du Coran deviennent de plus en plus évidentes aujourd’hui pour tous ceux qui ont une culture un peu développée. Tout musulman qui a des questions un peu impertinentes sur sa foi trouvera des réponses sur Internet. Les historiens, les archéologues, les épigraphistes, les philologues, les linguistes travaillent et avancent assez vite depuis le début de ce siècle. Si vous voulez savoir où ils en sont, allez lire « le grand secret de l’islam » (versions en arabe et en farsi). La dernière version (2020, pour l’instant uniquement en Français et bientôt en anglais) donne un panorama assez complet des dernières recherches. L’auteur a une approche systémique qui permet de recouper les travaux dans les différentes disciplines pour en tirer une vision parfaitement cohérente. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Sîrah en prend un coup. Vous pourrez comprendre, non seulement comment l’islam est né, mais aussi pourquoi...

Lorsque l’on peut lire dans le Coran que la terre est plate (littéralement étalée), que les montagnes sont des piliers qui empêchent la terre de bouger et que le soleil tourne autour de la terre dans une orbite semblable à celle de la lune, on peut se poser des questions sur l’origine divine du texte. Comment Dieu aurait-il pu se tromper sur son œuvre ? N’y a-t-il pas une autre explication ? Pourquoi un même mot n’a pas toujours le même sens selon les versets (par exemple Houri ou naṣārā) ? Pourquoi à l’inverse un même personnage est-il affublé de noms différents selon les sourates (par exemple Iblîs et Shayṭān ou les différents noms du paradis) ? Pourquoi il y a 10000 hapax (mot à usage unique dont le sens ne peut être déterminé que par le contexte) sur 17000 mots différents dans le Coran ? Pourquoi les récits bibliques sont autant déformés ? Pourquoi le Coran met Marie dans la Trinité chrétienne ? Pourquoi, partout des autoréférences dans le Coran ? Beaucoup de questions auquel l’islam n’a pas vraiment de réponses et lorsque des musulmans se les posent, les scientifiques sont les seuls à pouvoir apporter des réponses.

Mais il y a encore pire. Le Coran répète en boucle qu’il n’est pas possible d’associer qui que ce soit à Allah (dans un discours contre les chrétien), mais nous fait subtilement admettre que le Calife est au-dessus d’Allah qui n’est alors plus qu’un faire-valoir. Les ressorts psychologiques que le Coran met en œuvre sont passionnants à étudier. Rien que pour ça, il faut étudier le Coran. Nous n’apprendrons rien sur Dieu, mais sur les hommes et les ressorts du pouvoir, c’est très riche.


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