jjwaDal jjwaDal 15 novembre 2020 12:00

L’antispécisme est une philosophie et une poignée de zélotes fanatisés et tonitruant ne change en rien la nécessité de regarder en face notre attitude envers le monde animal. Il est peu efficace de mettre en avant la tradition de la chasse (je n’ai rien contre cette pratique) et la nécessité d’assumer notre animalité, pour esquiver notre attitude équivoque envers les animaux.
Les 2/3 de la surface agricole mondiale sers à nourrir des dizaines de milliards d’animaux dont l’immense majorité ne connaitra que des camps de concentration et un simulacre de vie.
Or, on a choisit comme terres agricoles les endroits où la végétation pousse naturellement abondamment (pluviométrie favorable) et donc le lieu ou les herbivores et carnivores vivaient naturellement.
Si la pensée conceptuelle est rare chez ces animaux, peur, ennui, douleur et plaisir sont leur héritage commun avec notre espèce. Objectivement nos habitudes alimentaires sont un fléau pour les écosystèmes et l’essentiel du règne animal, en les privant en premier lieu d’espaces naturels. Le choix de l’effondrement de la biodiversité se fait dans l’assiette et découle naturellement du fait que nous nous prenons pour « la race supérieure » et tenons pour seule loi celle du plus fort.
Je récuse donc totalement votre expression d’« idéologie extrémiste », car si l’animal n’est pas un homme comme les autres, les humains ne sont pas plus des animaux comme les autres. Nous sommes censés avoir des valeurs morales supérieures à celle d’un virus ou d’une tumeur cancéreuse, quand on regarde la cause animale. Ces valeurs ne peuvent se cantonner à quelques espèces avec lesquelles nous avons bâti des liens de « coopération ».
Pour résumer, avec des amis comme nous, les animaux n’ont nul besoin d’ennemis.


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