Hervé Hum Hervé Hum 17 novembre 2020 11:00

@François de Grossouvre

l’acte de chasse n’a de sens réel que pour se nourrir et c’est la règle, tout autre raison étant un acte gratuit dont le sens réside tout entier dans le seul plaisir qu’il procure à celui qui chasse ;.où la notion de sacré n’existe pas ou plus et ne sert que de faux prétexte.

Quand les humains pratiquaient le sacrifice d’animaux ou d’autres humains, c’était toujours lié à la nourriture, pour obtenir les faveurs du ou des dieux afin de leur assurer l’abondance. De les préserver des calamités. Aujourd’hui, que reste t’il de ce sens dans votre action de chasser ? La culture ? Pas celle lié à se nourrir, mais uniquement celle lié au culte de la mort, tuer pour le plaisir de tuer. Se sentir tout puissant car décidant de la vie ou de la mort de la proie. Ici, aucune empathie envers l’animal est possible, seulement l’égo.

Vous pouvez penser ce que vous voulez, car là réside votre pleine et entière souveraineté, la seule qui devrait être totalement garantie, mais la réalité étant un lieu commun et s’appuyant exclusivement sur la raison, celle ci ne dit qu’une seule chose, l’action de chasser n’a de sens sacré que pour se nourrir, par le fait que la proie va permettre au prédateur de continuer à vivre et croître, sans lequel, le chasseur mourra. En dehors de cela, le sacré de la vie lié à la chasse n’existe plus, ne reste que le plaisir du prédateur pervers de tuer pour tuer.

Perso, je considère que dans un monde où l’humain occupe ou tente d’occuper tout l’espace, réserver un espace sauvage où l’humain s’interdit d’avoir une autre action que celle d’observer relève de sa seule conscience et où le chasseur n’a rien à y faire en tant que tel.


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