velosolex velosolex 23 novembre 2020 18:01

@pemile
Nous nous trouvons là dans une situation proche de celles évoquées dans la théorie des jeux, où dans une situation, il faut s’interroger sur les notions d’avantages et d’inconvénients liés à chaque choix, ou stratégie. A ceci s’ajoute une notion d’altruisme, puisque évidemment , il faut intégrer la notion de la survie du groupe, en dehors de celle de sa famille, dans une vision systémique
 Premier risque : D’abord celle de la dangerosité ou non du vaccin. Autrefois vu comme le progrès fondamental de la médecine, (à l’époque pourtant l’essai clinique sur la rage, était très empirique, et reposait sur une grande prise de risque sans que lui même en est conscience) les vaccins sont devenus très suspects

pour une grande partie des gens, en particulier en France, autant que les médicaments( ceci lié au scandale du sang contaminé, du médiator, et quelques autres) . C’est ainsi que la variole est revenue en douce ; demain la poliomyélite. Comme pour les guerres, il semble que les gens oublient ce qu’étaient ces catastrophes. On fait ressortir avec grand fracas les risques très minoritaires, de certains vaccins, ayant amené chez certains une maladie dégénérative, tel le Parkinson. En oubliant que l’apragmatisme et le refus engendrent un nombre considérable de victimes potentielles qui ne seront jamais comptabilisées
Ainsi la notion de risque dans cette société ayant mis cet indice au dessus des autres, nous pétrifie dans la vie commune. Ce n’est pas trop grave si vous empêchez de laisser votre gamin monter tout seul sur son vélo pour partir en ballade avec ses copains, redoutant le pire, c’est pas contre dommageable quand une catastrophe comme celle ci survient, suite à un refus quasi idéologique.
Rappelons d’ailleurs l’irrationalité de cette phobie, très sélective, puisque la majorité des individus mangent des fruits et des légumes gavés de pesticides, se fiant à la belle couleur d’une pomme. La méfiance se déplace sur le sauveur, exonère les poisons.
 L’option ne rient faire, rester terré, de peur des effets secondaire du vaccin n’exonère pas d’attraper le covid. On mourra du covid mais pas du vaccin, en ayant gardé son libre arbitre, et en ayant contaminé les autres.
Si l’on reste vivant, en étant bien phobique et obsessionnel, en plus d’une dépression on assistera au long naufrage du Titanic qu’est cette société coulant peu à peu, de confinement en confinement
Le vaccin est un crash test grandeur nature sur la maturité de la société, et sur ses valeurs communes, qui dépasse l’individu ;
Quand des petits moi rabougris dans leur confinement, s’opposent à un signe d’évolution et d’espoir, il y a là quelque chose de grave. Pas vraiment d’étonnant en soi quand on suit l’évolution de la société. .Au lieu de regarder le jour d’après, interrogeons nous sur celui de demain. La même chose que le conseil que les motards se donnent : Ne par regarder le début du virage, mais sa sortie, pour construire au mieux sa trajectoire. Ceux qu’ont des gosses n’ont normalement pas besoin de ces conseils


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