Fanny 21 novembre 2020 21:35

Papier à la fois stimulant, suscitant la réflexion, et un peu décourageant par le manque de perspective positive.

Que nous apprend-t-il ? Qu’il y a dans toute société des dominants qui recherchent le consentement de la masse.

Que ce consentement est obtenu par divers moyens qui évoluent avec le temps (et sans doute les circonstances)

Ainsi, il y eut Caligula, le Duce, et voici Pujadas et sa bande du Siècle. Sans oublier MBS, un original en décalage de 20 siècles.

Au-delà de ces constats assez banals, l’intérêt de l’article est de souligner le mépris des dominants actuels pour la masse. Ils n’auraient qu’un seul but : constituer un Etat profond pour durer au pouvoir et vivre dans l’entre-soi. Mais une allusion à notre Révolution indique que cette séparation élites/masse (et le mépris qui va avec ?) n’est pas nouvelle.

Cette séparation, théorisée par K.Marx, est-elle de tous temps, est-elle toujours de nature semblable : forte pression des dominants sur les dominés, recherche du consentement, mépris (y compris sous les régimes communistes, disparus ou actuels) ?

S’y ajoute, du moins en France, la séparation entre cultures (religions) distinctes formées au cours des siècles sur des continents différents, du fait de l’immigration. Cette séparation est-elle tout aussi irréductible ?

On serait tenté de répondre par l’affirmative, qu’il y aura toujours une classe dominante en recherche de consentement. Que les moyens mis en œuvre pour perpétuer la domination sur la masse sont plus ou moins supportables (Pujadas and Co pas trop désagréables, parfois méprisables dans leur prétention à dominer sans réelle qualité morale ou spirituelle. Ce soft power ne suscite pas vraiment l’envie et l’admiration).

Et d’ajouter que la vraie question, qui détermine le reste, est civilisationnelle : à quelle civilisation appartient la société en question, à quel stade de développement (ascendant, décadent), une religion y est-elle majoritaire, deux ou plusieurs civilisations (religions) y sont-elles en concurrence ?

Les réponses à ces questions déterminent la nature de la relation dominants/dominés. Il me semble qu’une grande religion structurante, fondement d’une civilisation, a un effet plutôt positif sur cette relation.

De ce point de vue, où en sommes-nous en France ?

Une religion, la catholique, en déclin. Une autre, l’islam, ascendante. Une culture en voie d’effacement (Céline, Proust, Gide, Mauriac ... Brassens, Brel, Aznavour, Ferré, Gainsbourg, Bécaud ... remplacés par ??? Houellebecq ?), une élite regardant vers le grand large, un peuple déstabilisé, et inquiet.

La suite est imprévisible.


 

 

 

 

 

 


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