Emile Mourey Emile Mourey 8 décembre 2020 18:03

@Daniel PIGNARD

commentaire à un précédent article par un habitant du coin : 

Tinucciu 12 juin 22:14

@Emile Mourey
 Le dos de la montagne de Serre est plutôt plat, on pourrait même la qualifié de plateau long et étroit. De Chadrat à Nadaillat le relief et en légère pente, puis après Nadaillat une monté assez raide et enfin un second plateau la Vigeral.


Ce que j’ai écrit dans un autre article :

Deuxième témoignage, celui d’un légionnaire, rapporté par le Grec Polyen.

« Une très haute montagne (la montagne de la Serre), sise au bord d’une plaine (la plaine de la Limagne) qui portait Gergovie (la ville du Crest) à sa cime (sur l’éperon), couverte de guerriers à l’aspect imposant dans le soleil levant, bien élevée et sûre, sans hauteur au voisinage qui la dominait.

César faisait le siège de Gergovie, place à la fois bien défendue par ses murailles et mieux encore par la nature : la hauteur où elle se trouvait constituait en effet une forte position qui présentait à son sommet un plateau (la montagne de la Serre). Sur le versant gauche (l’observateur se trouve à la Roche-Blanche), des fourrés épais et médiocrement élevés atteignaient la crête. Le versant droit était abrupt (il s’agit des falaises du plateau de la Serre) ne laissant place qu’à un passage étroit (Polyen évoque l’étroitesse du plateau). Les Gergoviens l’interdisaient. Choisissant les plus énergiques et les plus intrépides de ses soldats, César les dissimula pendant la nuit, tout armés, dans les fourrés (tout à fait à gauche, dans les fourrés de la vallée du ruisseau de l’Auzon). Il ne leur avait fait prendre que des javelots courts et de petites épées, pour que, pendant leur avance, rien n’émergeât des halliers ; il leur ordonna, par surcroît, de ne pas marcher debout, mais de se glisser doucement à travers les broussailles, en ployant les genoux. Dans le secteur de gauche, au point du jour, ils se mirent donc à travers les halliers, à monter en marche rampante vers le sommet, tandis que César, à droite, progressait avec le reste de l’armée, attirant sur lui l’attention des barbares. Ces derniers, naturellement, s’élancèrent pour repousser l’ennemi dont ils voyaient l’assaut se déclencher (à droite de l’observateur). Et pendant ce temps, sans être aperçus, les légionnaires qui montaient en rampant, (à gauche de l’observateur) débouchèrent des fourrés et s’emparèrent du sommet. » Mais Polyen ne dit pas qu’ils en ont été rejetés. Il n’en reste pas moins que son explication, bien que partielle, s’accorde tout à fait avec le récit que donne César. Voyez mon plan de la bataille tel qu’il a été repris par le site italien Battaglia di Gergovia


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