Antenor Antenor 6 décembre 2020 14:55

@Rinbeau

Les exemples que vous donnez démontrent justement les limites de l’archéologie et n’oublions pas non plus la complexité des zones urbaines que les archéologues sont souvent sommés de fouiller à l’arraché et qui ont fréquemment vu les couches les plus anciennes détruites ou fortement endommagées par les couches ultérieures. Cela fait longtemps que j’ai compris que les archéologues ne veulent surtout pas d’une Bibracte ou d’une Gergovie en zone actuellement urbanisée et les politiques locaux non plus. Sur des sites comme Merdogne, Corent ou le Mont-Beuvray, ils peuvent planifier des fouilles sur des années sans gêner grand monde. Les fouilles semblent être devenues un but en soi.

Par contre, si les couches archéologiques peuvent être grandement perturbées pour diverses raisons ; il ne faut pas exagérer non plus en ce qui concerne le relief. Les montagnes de basalte et de granite n’apparaissent et ne disparaissent pas en quelques siècles. A la rigueur, les vallées peuvent accumuler une bonne épaisseur de sédiments supplémentaire mais à l’époque de César, la Montagne de la Serre et les hauteurs environnantes étaient déjà là. Nous ne sommes pas non plus en Mésopotamie ou en Egypte où le changement de lit des fleuves parfois sur plusieurs kilomètres a entraîné le déclin et la chute de cités autrefois rayonnantes.


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