velosolex velosolex 8 décembre 2020 12:52

@moderatus
Effectivement il semble bien que la police Française est devenu un souci aussi important que ce qu’elle prétend combattre. En ce sens, le souvenir des années noirs est présent dans tous les esprits. Rendons justice aux flics qui ont averti courageusement les juifs, avant les rafles. De même il serait ridicule de mettre tous dans le même sac. Mais ne rien dire sous prétexte qu’ils existent, revient à cautionner. Mais pour le reste, ce grand corps a été le supplétif des forces allemandes, exécutant les ordres . Ce n’est pas du révisionnisme, c’est de l’histoire.
Lisez Paxton, « La France de Vichy »
Ne parlons pas de l’historie du Metro charronnes, des algériens balancés dans la seine. On a exécuté les ordres du préfet Papon il est vrai. Il y aurait une réflexion salutaire à établir sur de tels prolongements, réamorcés par les décisions de Sarkozy, qui a supprimé l’ilotage, la police de proximité.
La gestion de la crise des gilets jaunes, a été catastrophique. Elle est en relation avec la répression et la manipulation qui a été amorcé sur des terrains comme lors du barrage de Sivens, ou à Notre dame des landes, pour les résultats qu’on sait. L’emploi d’armes létales, inconnus ailleurs en europe et le mépris d’une politique intelligente d’endiguement et d’échanges avec les manifestants a abouti à un sentiment d’impunité et de toute puissance, dont ce triste événement est un révélateur fracassant.
Notons que la formation des policiers de moins en moins exigeante, est à l’opposé de ce qu’on demande partout ailleurs, et la grande capacité de la BAC, organisme très critiquée au sein même de la police, a été encore un étage supplémentaire à la violence décomplexée, tant ce corps est impliqué dans tant d’affaires aberrantes. 
La différence entre le préfet Grimaud, et de Lallement à 50 ans de distance, entre 68, et 2020 est extraordinaire.
Compte tenu des évolutions de la société, excluant la représentation de plus en plus de la violence, et exigeant de plus en plus d’éthique, quelle que soit la profession, on peut dire que la politique des ces deux préfets est inversement proportionnelle à l’évolution des mœurs. 
Macron a cru se protéger de la contestation, en décomplexant la violence, et en semant la peur, voir l’épouvante, avec tous ces éborgnés. Mais voilà qu’il est rattrapé par ce qu’il avait semé, se voyant même menacé par des pandores, ces syndicats, dans la toute puissance, exigeant reniement et excuses du chef de l’état, pour avoir employer les mots « Violences policières ». 
Je laisse à chacun la liberté de chercher parmi les fables de La Fontaine celle qui semble le plus adapté à l’instant. 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe