moderatus moderatus 8 décembre 2020 12:58

@tonimarus45



Ce dimanche 29 novembre, une semaine après les faits, le procureur de la République de Paris Rémy Heitz est revenu de façon très détaillée sur l’interpellation violente du producteur Michel Zecler, ainsi que sur les procédures qui suivent depuis.


Les faits remontent au « samedi 21 novembre peu avant 19h, rue des Renaudes » dans le XVIIe arrondissement de Paris. Selon le procès-verbal recueilli, « l’interpellation résultait du refus [de Michel Zecler] de se soumettre à un contrôle de police pour absence de port du masque, et suspicion de possession de stupéfiants ». Selon les policiers « une forte odeur de cannabis émanait de sa personne ». Michel Zecler aurait « tenté de se soustraire au contrôle » en se réfugiant dans le studio de musique, les policiers étant « attirés de force » dans le bâtiment pour pouvoir poursuivre le contrôle. Ils y auraient subi des « violences » de la part de l’intéressé, raison pour laquelle ils ont ensuite déposé plainte. Un des policiers précise avoir dû faire usage de sa matraque, un autre de gaz lacrymogène.

L’interpellation aurait de même, toujours selon les policiers dans leur compte rendu, « été rendue difficile par l’intervention d’autres personnes ». Après l’altercation et parallèlement au placement en garde à vue de Michel Zecler pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique et rébellion, « neuf autres personnes ont été amenées au commissariat pour vérification d’identité avant d’être remises en liberté ».


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