Antenor Antenor 12 décembre 2020 15:23

Seul bémol en ce qui concerne le Mont-Beuvray ; dans la logique de permanence d’occupation des points forts du terrain, il faut le considérer comme une extension d’une citadelle environnante, très vraisemblablement celle de Glenne ou de Larochemillay.

La situation de Larochemillay est particulièrement intéressante. Elle se trouve à la jonction de la ligne de crête remontant de la Loire jusqu’au piémont du Morvan et de la principale ligne de crête partant du Mont Touleur, juste de l’autre côté de la petite vallée de la Roche et traversant le Morvan par les grands cols sur un axe sud-nord.

Le Mont-Beuvray ne peut être considéré que comme un refuge temporaire pour une population qui n’a aucune autre alternative. Il est probable que ce type de site ait été à l’origine destiné à accueillir des populations civiles alentours se mettant à l’abri des razzias cimbres et teutonnes. César l’aura utilisé pour y mettre les Boïens en sécurité et les garder à sa disposition au cas où mais ils n’avaient pas vocation a y demeurer éternellement.


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