CN46400 CN46400 9 décembre 2020 14:45

A Partir du moment, 6 juin 44, où les armées anglo-saxonnes, à la demande de Staline aussi, avaient pris pied sur le continent, il était évident que la partie de la bourgeoisie qui avait rompu avec la collaboration exigerait une place dans la victoire. Elle avait même participé à l’élaboration du programme du CNR, il n’y avait donc rien de surprenant pour qui regardait la politique objectivement.

 Dans ce jeu, Staline a joué sa partition logique. Il a construit un glacis pour pouvoir y construire, en autarcie, son « socialisme ». A l’époque, tout le monde avait oublié Lénine et Deng n’existait pas politiquement. Personne n’imaginait que les capitalistes étaient capables d’engager une course aux armements qui, finalement, mettrait l’URSS à genoux. Obligé, par Churchill, de choisir entre la Grèce révolutionnaire et la très réactionnaire Pologne, Staline choisit la Pologne, sans évidemment savoir que c’est à partir de là que son système allait, 40 ans après, se putréfier.

 Quand au PCF, il a obtenu pour la classe ouvrière, sinon la révolution, une amélioration substantielle de sa situation matérielle. Depuis, même les trotskiste n’ont, nulle part, jamais fait mieux ! La politique n’est pas un rêve, c’est l’art d’obtenir, non le tout, mais le maximum...


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