yvesduc 12 décembre 2020 10:00

Je propose une troisième voie : l’éradication. On applique pour de vrai le tester-tracer-isoler. On fait en sorte d’intégrer les négligents, terme vaste qui regroupe toutes les personnes qui, à l’heure actuelle, s’y soustraient. On les intègre par la pédagogie, par des services qui rendent la chose aussi confortable que possible, et par la coercition si nécessaire. Comme pour la sécurité routière : des spots de sensibilisation ET la peur du gendarme ! On ajoute des tests en masse, inopinés ou pas, partout, aussi souvent que possible et aussi longtemps que nécessaire. Dans les rues, les gares, les bureaux, les magasins, etc. Tant qu’on en trouve, on continue. Avec des brigades canines et les tests rapides actuellement disponibles, la contrainte sera réduite au minimum et, en tout cas, bien inférieure au confinement ! Enfin, on analyse les eaux usées pour débusquer les derniers îlots, les derniers pâtés de maison.

« Il faut se battre à la vietnamienne (…), maison par maison, patient par patient » (Didier Raoult)

Si les moyens sont insuffisants pour traiter la totalité du territoire d’un coup, on libère les régions les unes après les autres. Des brigades sanitaires volantes passent d’une région à l’autre une fois une fois le virus éradiqué dans la précédente. Elles accumulent de l’expérience et du savoir-faire.

Le confinement, c’est le degré zéro de l’intelligence. C’est la mesure de dernier recours quand tout le reste a échoué. Depuis neuf mois que nous végétons dans cette médiocrité politique, les solutions intelligentes semblent avoir été oubliées. Or, nous avons d’excellents scientifiques en France. Les entreprises sont pleines de cadres talentueux et énergiques qui sauront animer et organiser les équipes. Il est temps d’utiliser l’intelligence, la science et la technologie pour tracer, avec précision, les personnes contaminées et isoler seulement quand nécessaire. La France est la sixième puissance économique du monde et je ne peux croire qu’elle ne possède pas les capacités, à tous points de vue, pour organiser un tel plan. Les outils existent. Les Chinois l’ont fait, malgré des conditions initiales plus défavorables que les nôtres, comme l’a révélé CNN.

Mais, évidemment, il faut au préalable dégager l’Incapable. Rien n’avancera tant que ce fainéant se tournera les pouces à l’Élysée.

C’est triste. Les financiers qui nous gouvernent sont très forts pour rediriger l’argent (vers leurs poches) mais paralysés devant une tâche organisationnelle…


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