@Eric F

Certes, mais on agit comme si les mesures étaient justifiées par une épidémie absolument catastrophique, et il faudrait être de très mauvaise foi pour constater qu’elle ne l’est pas. Quand les chiffres de la mortalité générale pour 2020 seront arrêtés, ce sera difficile de ne pas s’apercevoir de la supercherie.

Ces mêmes mesures auraient pu être avancées pour limiter la pollution et restreindre l’utilisation des ressources naturelles, mais elles auraient donné lieu à débat et à choisir pour de bon entre les grosses multinationales et le modèle tout-local (et là, le Français moyen aurait vu le tarif de ses cafés quotidiens se multiplier et celui de son fromage se diviser). On ne peut pas aller sur ce chemin, parce qu’en tant que consommateur personne l’accepterait et que ce qui permet au système de se poursuivre ce sont les coûts bas de production que seuls les structures de conglomérats peuvent maintenir. Résultat : pas de choix, mesures autoritaires, maintien de la classe de riches et de sa persistance dans l’erreur, continuité de la communication pédagogique à l’endroit de ces masses irresponsables qui ne comprendraient pas que l’on veuille remettre en cause leur bon plaisir. Continuité du mépris d’une partie de l’humanité pour l’autre, continuité de la guerre, continuité des organisations de guerre. La politique n’a jamais existé.