Antenor Antenor 18 décembre 2020 21:22

Si on prend un peu de recul, une incohérence saute forcément aux yeux :

D’un côté, Lutèce à Paris, Cenabum à Orléans, Avaricum à Bourges et de l’autre Bibracte au Mont-Beuvray et Gergovie à Merdogne et/ou Corent. Dans un premier temps, il faut expliquer pourquoi on ne situe pas Bibracte à Autun et Gergovie à Clermont.

Pour Gergovie, la description de César est celle d’un site haut perché à vocation militaire qui ne ressemble pas à l’actuelle ville de Clermont. Pour Bibracte, Strabon la désigne comme la forteresse des Eduens, Chalon étant leur ville. A partir du moment où on situe les villes gauloises à l’emplacement de leurs descendantes médiévales, il est logique qu’on raisonne de même en ce qui concerne les citadelles purement militaires.

La région de Clermont est particulièrement riche en forteresses mais la description de César nous mène au Crest. Le Crest qui à l’époque médiévale apparaît en tête de liste des possessions de l’Abbaye de Mozac, représentant l’autorité royale en Auvergne.

Chalon étant la ville des Eduens, il est logique d’identifier Bibracte à la plus importante citadelle des Comtes de Chalon : Mont-Saint-Vincent. Le Crest et le Mont-Saint-Vincent ont en commun de se trouver au carrefour des principales lignes de crêtes de leur région et permettent à ceux qui les tiennent de verrouiller les communications dans une grande partie du secteur alentour.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe