Il semble que dans notre société tout soit fait pour prolonger indéfiniment la jeunesse, tout soit programmé (éducation, divertissements, culture, etc.) pour faire de la plupart des individus des adolescents éternels, c’est-à-dire des d’adultes infantiles, alors que la jeunesse est un âge transitoire, qui doit être dépassé.
La « révolution des lumières » était déjà un exemple de ce point de vue : parmi les principaux acteurs, la moyenne d’âge était de 27-28 ans ; Danton et Robespierre avaient à peine dépassé la trentaine. Quelle succession explosive d’excès et d’incohérences… que de fureur criminelle, d’hystérie incendiaire, de convulsions pathologiques ! La jeunesse est l’âge de toutes les sottises et de toutes les exactions. En fait, rien n’est plus étranger à la sagesse que la jeunesse.
Dans tous les pays, lors de toutes les révolutions, elle est la matière première de tout militantisme extrême, le bras séculier de tous les despotes.
Aussi, il n’est pas étonnant que dans notre société « démocratique » et « humaniste » actuelle on encense la jeunesse alors qu’elle est avant tout grégaire. C’est pour quoi les tyrans ont tant besoin d’elle.
MACRON ou GRETA sont les purs produits de ce théatre de marionnettes.
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