Étirév 24 décembre 2020 10:07

La Lumière de l’Esprit.
Mohyiddin Ibn Arabi écrit : «  Mon cœur est devenu capable de toute forme : il est un pâturage pour les gazelles et un couvent pour les moines chrétiens, et un temple pour les idoles, et la Kaabah du pèlerin, et la table de la Thorah et le livre du Qorân. Je suis la religion de l’Amour, quelque route que prennent ses chameaux ; ma religion et ma foi sont la vraie religion. »
La vérité se révèle plutôt au cœur de l’homme qu’à sa raison, parce que le cœur de l’homme est inspiré par l’Esprit féminin.
La connaissance du cœur, c’est la perception directe de la Lumière intelligible, de cette Lumière du Verbe dont parle « saint Jean » au début de son Évangile, Lumière rayonnant du Soleil spirituel qui est le véritable Cœur du Monde.
La connaissance de l’immuable est l’illumination, ne pas la connaitre c’est aller aveuglément au désastre, dit le Tao-Te-King.
Dans son ouvrage « Dieu, l’invisible roi », H.G. Wells écrit que « La révolte qui flambe dans une grande partie de la plus belle littérature de notre temps n’est point une révolte égoïste : elle est le produit de cet esprit plus large qui conçoit l’individu comme faisant partie de l’organisme social universel, et elle n’est, par conséquent, ni égoïste, ni altruiste. Elle trouve sa sanction dans l’entendement nouveau, et son inspiration dans les plus nobles sentiments de notre génération, mais la lumière qui l’illumine est avant tout le reflet de la grande vision d’une terre plus heureuse. Elle proclame les revendications de la vérité et de la justice, elle attaque le mensonge et l’injustice, parce que tels sont les principes élémentaires de la vie sociale ; mais elle fait plus volontiers appel à la chaude sympathie qui unit les enfants disséminés de la race humaine, et elle enjoint à tous de travailler ensemble à diminuer la souffrance et à créer le bonheur. L’avant-garde du genre humain, les hommes et les femmes chez lesquels la vivacité d’esprit s’unit aux nobles sentiments, s’écrient qu’ils ont atteint les pentes du mont Nebo ; et une foule toujours plus nombreuse d’hommes et de femmes se pressent à leur suite, pour voir si la terre qu’ils sont près d’atteindre est vraiment la Terre promise. »
Terre promise... Terre sainte, Terre de nos rêves les plus glorieux, Terre à enfanter en nous, et autour de nous. Terre de toutes les espérances et de tous les émerveillements.
La lumière physique, origine du septénaire : les Elohim :
Les sept fluides subtils, qui constituent les radiations des multiples soleils de l’espace, s’arrêtent à la surface des planètes et là se superposent en formant des octaves de couleurs comme les sons se superposent en formant des octaves musicaux. Cette superposition de zones colorées, mais invisibles pour nous, parce que la lumière blanche du soleil nous empêche de les voir, forme le cercle primordial qui existe autour des planètes et de leurs satellites. C’est ce que la science moderne appelle les rayons chimiques. Ils sont visibles dans les halos et dans l’arc-en-ciel.


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