La France n’est pas une exception. Elle connait le même parcours que l’Italie, la Belgique, et n’est pas si loin du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de l’Espagne, etc.

Les 30 glorieuse ? C’était l’adolescence de la globalisation à notre insu. Le plan Marshall n’était pas une œuvre philanthropique. Les financiers globalistes ont investi en Europe à ce moment-là comme ils ont investi en Chine après. Une des conséquences a été l’adoption par les consommateurs européens du modèle américain, et en particulier sur la notion de crédit. Or, le crédit c’est bien tant que les produits sont tout neufs. Mais quand ils se dégradent et qu’il faut continuer à rembourser les emprunts revolving, ça fait d’autant plus mal qu’on ne bénéficie plus des avantages qu’on a cru se procurer.

C’est ça, la situation de vassal, en celle situation est d’autant moins facile à faire évoluer que le maitre a embauché un contremaitre : l’UE.

L’illusion, c’est de continuer à analyser les choses comme si nous vivions toujours dans un état-nation. Ce n’est plus le cas depuis 1941. L’épisode Concorde/France/Secam/filière nucléaire a été le dernier héritage d’un patrimoine qui est aujourd’hui dilapidé.