Octave Lebel Octave Lebel 11 janvier 2021 17:38

Le contraire serait étonnant. Difficile de dire et penser le contraire pour la plupart en général et au stade actuel à mon avis. Comme quoi il est toujours intéressant de s’interroger sur l’usage et le contexte des sondages, mais ce n’est pas le sujet.

Pour mémoire, combien de médicaments et de traitements qui ont été révélés (difficilement et après combien d’années d’alerte) dangereux ont été prescrits en toute bonne foi et ignorance par nos généralistes fort occupés par la pression du quotidien et des laboratoires ? Une goutte d’eau ? De quel volume ? Parlons-en aux victimes. Quelles leçons ont été tirées de ces événements ?

Qu’en conclure ? Rien. Parce qui a les éléments suffisants actuellement pour se faire une idée de la réalité de la situation muni de suffisamment de données fiables et pouvoir tranquillement faire confiance aux cocktails de responsables politiques, scientifiques et médecins administrés en perfusion continue ? Une communication sereine fondée sur la confiance est-elle récupérable ? Je ne pense pas. Et on en est loin. Il faudra beaucoup de temps et il faudrait aussi que chacun reconnaissent ses torts plutôt que de parier sur notre mémoire défaillante, la pression économique, notre fatigue et besoin de sécurité. Heureusement que nous vivons à l’époque la plus en pointe sur le plan des connaissances scientifiques et des moyens de communication. Où sont les défaillances et de quelles natures ?

Au fond, ce vaccin, après toutes les erreurs de stratégie et de discours accumulés très loin des préconisations de l’OMS dans ses protocoles initiaux (dépistage et confinement sélectif), n’est-il pas maintenant le sauve qui peut de la situation créée avec la part de risque que vous évoquez dont il faut espérer qu’elle sera la plus minime possible et que les responsables n’aient pas trop de travail pour expliquer plus tard qu’ils ne pouvaient faire autrement en se dépêchant de passer à autre chose et de nous entraîner dans d’autres aventures.

Pourquoi le fait d’avoir une petite idée sur l’aspect commercial et les coûts de ces soins ainsi que les conditions qui font que les entreprises du médicament sont dégagées juridiquement et financièrement de responsabilités quant aux effets non prévus des produits a-t’il été jugé contre-indiqué pour notre santé et moral ?

Toutes ces interrogations ont-elles un sens pour nous dont les dirigeants donnent des leçons de démocratie un peu partout dans le monde et à nous aussi lorsqu’ils nous arrivent de pas être contents ?

Pour le vaccin, chacun prendra ses responsabilités et ses risques dans la mesure et la marge de liberté que sa situation personnelle et professionnelle lui permettra. On ne parle pas ici de poliomyélite ni de diphtérie, je pense qu’il s’agit d’être vigilant et de ne pas se laisser imposer ce choix juridiquement ou moralement comme préparatoire à un processus sans fin.


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