Vous vous étonnez de subir les foudres des cinglés de l’Extrême-droite que je soupçonne d’intervenir sous différents pseudonymes tant les injures proférées ont l’air de sortir d’un même cerveau aigri.

Ils ont investi le site d’Agoravox le transformant en caricature de ce qu’il fut naguère, à savoir un lieu où s’échangeaient de manière civiles des opinions divergentes.

Ils sont dans l’anonymat les pendants locaux de ces rustres hurlants, la bave aux lèvres, le regard haineux, accoutrés comme des épouvantails à moineaux, brandissant pour certains comme des trophées des bannières étoilées sur lesquelles, par le seul fait de les avoir en mains, ils ont jeté les étrons de l’indignité, des émeutiers déchaînés qui ont déferlé dans les couloirs du Capitole en cassant tout sur leur passage pour causer des dégâts considérables.
Ainsi ont donc répondu les serviles soi-disant patriotes à l’appel sans ambiguïté de Trump rêvant naïvement ( ou faisant croire tout aussi niaisement ) qu’il pourrait être rétabli dans la fonction qu’il a dégradée pendant 4 ans grâce à un putsch organisé par des amateurs incontrôlables.

La réponse de ce calamiteux personnage dont il faut espérer - sans en être vraiment sûr - qu’il répondra de ce crime devant les tribunaux et qu’il paiera pour l’insulte qu’il a faite aux institutions américaines est bien dans le droit fil de l’extrême droite factieuse mais sans l’énorme travail de structuration que supposent de tels agissements.

La volonté de nuire était bien là mais, sans l’intelligence qui aurait permis de réussir le coup de force, tout ce que ces écervelés ont réussi, c’est d’inspirer une sainte et saine frousse aux élus de la nation réunis pour officialiser la défaite de Trump et la victoire de son challenger tant il est vrai qu’on se sait jamais à quelles extrémités une foule incontrôlée peut se livrer.

Prenons garde que leurs pendants français ne prennent un jour prétexte du sain rejet de leurs idées pour se livrer aux mêmes palinodies assassines, le désir est déjà là qui transparaît dans leurs écrits mais la volonté manque encore ( ou le courage car quand on rêve plaies et bosses pour les autres, on risque soi-même de finir éclopé )