Cet article, comme apparemment
le livre, souffre du même défaut (du même manque) que celui qu’entretiennent
inconsciemment les athées les moins antireligieux : la croyance en Dieu y
est traitée (ici simplement évoquée) comme un tout sans frontière interne. Or il y a une énorme frontière au sein des religions : celle qui
sépare la croyance pacifiante de la croyance criminogène.
Dans le christianisme par
exemple, la frontière qui devrait être
mise en lumière est celle qui existe entre la mission que s’est donnée
Jésus de Nazareth, jusqu’à accepter d’en mourir (convaincre ses
coreligionnaires que Dieu n’est qu’amour) et l’enseignement des théologiens
fous qui, 2000 ans après l’auto-sacrifice de ce Jésus, continuent de justifier et transmettre la croyance en “une bonne violence voulue par Dieu pour de
bonnes raisons“ exprimée dans l’Ancien Testament.
La laïcité, qui ne tient pas compte de ce mauvais traitement, doit être
modifiée.