Il n’y a pas des intimes convictions de citoyens croyants qui ne devraient s’exprimer que dans la sphère religieuse et des intimes convictions de citoyens athées ou agnostiques qui auraient, elles, un droit légitime
de s’exprimer dans la sphère publique.
Toutes les convictions intimes doivent avoir un droit égal à l’expression
dans la sphère publique, sauf celles
qui font appel à la violence et à la haine.
Cette réserve doit s’appliquer
à toutes les convictions exprimées.
Il faut en finir avec la tricherie qui, depuis l’existence proclamée de la laïcité,
donne en France, très hypocritement, un droit préférentiel à l’expression des
citoyens qui ne croient pas en Dieu.