@Francis

Ce que vous dites me ramène sur la piste du jubilé des babyloniens, où l’empereur avait le droit d’annuler les dettes des citoyens, histoire de les rendre disponibles au bien commun (ou à lui-même ?)
C’est à dire qu’il avait le droit d’annuler ce qui dans le statut des individus revenait au hasard : il n’y a pas de raison que le paysan qui a été touché par la grêle passe sous la coupe de son voisin qui ne l’a pas été, sous prétexte que ce dernier l’a nourri pendant un an.

Le rapport avec la fin de votre post, c’est que les découvertes scientifiques devraient être mises au service de tous. La mise en pratique est délicate ...

Sinon, on pourrait dire que ce virus a mis en évidence l’existence d’une collectivité humaine, au sens où les règles de vie qui fleurissent de toutes parts sont comme des réactions allergiques de cette collectivité.

Mais, plus simplement, on s’aperçoit que l’interaction avec un nouveau virus fait de notre organisme un être nouveau, puisqu’il modifie son système immunitaire. Par construction, l’existence de notre espèce est associée au monde des virus.