Tzecoatl Claude Simon 7 février 2021 13:39

@cettegrenouilleci

Si l’on est d’accord pour considérer un système monétaire qui corrèle le plus la création de monnaie à la création de valeur, je ne connais honnêtement pas mieux.

Vous posez de très bonnes questions, dont je n’ai pas vraiment de réponses définitives.

Concernant les pays partenaires :

Pour ne pas brusquer les pays fournisseurs ou clients, j’avais imaginé de faire passer graduellement le salaire vers (appelons-le ainsi) le dû, une sorte de dévaluation interne sur les prix au final, et un retour de compétitivité pour l’entrepreneur.
Si un pays arrive à adopter ce système monétaire et le défendre, il aura un avantage compétitif indéniable. De ce fait, les pays partenaires seraient amenés à l’adopter.

Concernant la relation avec la finance mondialiste, je dois l’avouer, tout les pires fantômes m’assaillent rien que d’y penser.
Evidemment, je ne souhaiterais pas le destin tragique de l’URSS qui a été obligé de se sur-militariser, qui a subit une hécatombe face au nazisme soutenu au début par le capitalisme américain.

Comprenez que la monnaie redevable au salarié doit être convertible (plus exactement fongible) avec celle du capitaliste. Je ne vois pas, pour démarrer, la possibilité de négocier avec cette finance, seule une banque publique pourrait y remédier.

Il y a, autrement moins ambitieux et plus discret, la possibilité d’un tel système pour une monnaie dite locale, car il faut bien tester grandeur nature.

Détrompez-vous, je ne remets pas en cause le capitalisme, la monnaie-crédit (achat de travail futur ou emprunt sans disposer au temps t de la valeur) garde son sens pour l’entrepreneur, pour l’état, etc.
Et puis, un taux d’intérêt égal à l’inflation se justifie.

Je remettrais bien en cause les dérives capitalistes, financières, d’influences, d’abus, en rénovant le système monétaire, en laissant au capitaliste le cadre qui lui revient, mais rien de plus.


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