Pauline pas Bismutée 26 février 2021 20:54

Bonjour June

Votre photo (si c’est vous) me rappelle Anais Nin..

Votre galère est celle des « sans plan B », de ceux qui n’ont que leurs tripes pour affronter le destin. Ceux auxquels on a volé la roue de secours. C’est bien courageux de votre part de raconter tout ça, je n’aurais pas eu ce courage-là. J’ai essayé une tranche de vie, toute petite, sur ce site il y a quelques années, bien peu ont compris. C’est comme ça. Blindez-vous, la compassion, comme avec l’administration, ne va pas être au rendez-vous, mais au moins sur ce site on a -encore- la parole, si on veut…. et petit mot noir après petit mot noir, ou note de musique après note de musique, ou silence après silence on y arrive… (je sais de quoi je parle)

Et ce n’est pas forcément l’ivresse du pouvoir, c’est l’inversion des normes, le jonglage des chiffres, les montagnes de paperasse que des fonctionnaires indifférents doivent gérer, les numéros qu’on est tous en train de devenir, pourquoi les enfants y échapperaient-ils…

Ne vous culpabilisez pas, d’autres vous l’enverront assez en pleine tronche, la culpabilité, surtout ceux qui ne lèvent jamais le petit doigt pour les autres, mais ça vous le savez déjà.

Il me semble que le nombre pourrait être une force, joindre une association, une qui a pignon sur rue (Facebook et le reste, vous pouvez sans doute encore y échapper vous-même)

Ne vivez pas pour votre fils, vivez pour vous. Battez-vous pour lui, ne lâchez rien, doucement mais sûrement, pas à pas.

« This too shall pass » Bon courage.


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