Jonas Jonas 4 mars 2021 21:56

« L’invention d’un Dieu n’est pas le fruit du hasard. Elle répond à un besoin de domination, porté par un ou plusieurs mâles, qu’on appelle « gourous », « prophètes » ou même, parfois « illuminés ». C’est le principe même, de base, de création d’une secte. »

Non, elle répond à l’appel du divin lorsque tout être humain fait l’effort de chercher au fond de son cœur : la justice, l’amour, l’ordre, la vérité, la sérénité et la stabilité.

La civilisation européenne s’est maintenue et a prospéré pendant des siècles car c’est une société basée sur la contemplation, la beauté divine, la réflexion, la méditation, la glorification du temps long, provenant de la spiritualité de la religion catholique.
Il suffit de regarder les édifices religieux construits au cours des derniers siècles (églises, abbayes, chapelles, cathédrales, cloîtres, basiliques,...), pour s’en rendre compte ; leurs minutieuses sculptures affinées dans la précision du détail, les peintures, demandent patience, talent, et surtout beaucoup de temps.

Or notre civilisation républicaine maçonnique, où l’homme tout puissant a remplacé Dieu, est bâtie sur l’instant présent, l’instantanéité, l’immédiateté, il n’y a plus de place pour le travail rigoureux, la beauté et la sainteté de l’âme.
Un simple pot rempli de merde fait office d’oeuvre d’art, les bâtiments contemporains sont sans âme (pyramide du Louvre, opéra Bastille, centre Beaubourg, etc...), construits uniquement pour des enjeux de rentabilité, de profit et d’efficacité.
Les cultures OGM sous serres, les pesticides, les déforestations détruisent notre planète à une vitesse encore jamais vue pour maximiser la production au détriment de la qualité des produits et de notre santé avec des additifs tels que exhausteurs de goûts, conservateurs, polyphosphates et autres colorants.

En France, plus de 220 000 avortements sont pratiqués chaque année, un génocide de masse à l’échelle industrielle.
Quand un pays tue ses enfants en masse en refusant le « miracle qui sauve le monde » par lequel Hannah Arendt désignait la naissance, il finit soit par s’éteindre, soit par être submergé.
Une civilisation qui ne prévoit pas l’avenir, ne se préoccupe pas du temps long, contient en ses germes sa propre destruction.


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