jefresi 20 mars 2021 21:50

En un article très éphémère où Marx est passé à la poubelle de l’histoire, car dépassé pour certain ou à réformer pour d’autre, bref Marx n’aurait pas su voir le développement du capitalisme de son vivant. C’est simplement avouer ne pas l’avoir lu. Dire que la classe ouvrière à quasi disparue dans la quantité de salariés dans le monde est d’un aveuglement propre aux pays dit développés qui sombre progressivement dans l’ignorance de ce que recouvre la notion d’ouvrier. Jamais sur cette terre, il n’y a eu autant de salariés, c’est-à-dire d’humains dont la force de travail est exploité par les capitalistes. Si la fonction d’ouvrier en usines semblent avoir régressée, les besoins du capital se sont déplacés sur la rotation du capital, la rotation des marchandises, la rotation de la main d’œuvre. Pourquoi ? Pour vendre et réaliser le profit ! Sans ventes, pas bénef !

A cette fin les capitalistes ont été obligés de mettre en place une immense infrastructure (routes, chemins de fer, ports), les transports (automobiles, camions, bateaux, avions), des entrepôts, d’énormes pôles de distribution et tout un ensemble de services nécessaire à leur fonctionnement, entretien, renouvellement, extension. Cette obligation impérative à nécessité la création d’une couche de plus en plus importante d’une main d’œuvre associés cette rotation. Il est vrai que cette couche d’exploités salariés dédié au service de la rotation du capital, le sont au même titre que ceux dans les usines pour des conditions d’exploitations similaires.

Or au stade où l’expérience du capitalisme a dépassé son stade suprême de développement vers un déclin inéluctable, ne pas voir que lorsque la quasi-totalité de l’humanité est réduite à l’esclavage salarié que la fin de ce régime économique et politique est proche. Le capitalisme n’est pas un système, mais un modèle économique qui a été construit par les esclaves salariés. Et c’est l’autre aspect du travail de Marx qui a déduit qu’un jour cette quantité d’esclaves transformeront leurs conditions de vie sous la férule des capitalistes, pour de nouvelles conditions de vie qui leur conviendra. De nouvelles conditions de vie qui intégreront l’expérience du mode de production capitaliste et non un néocapitalisme socialiste ou communiste usurpant ces desseins.


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