Hervé Hum Hervé Hum 23 mars 2021 23:18

@Rémi Mondine

Content de voir que la qualité d’analyse perçu par la lecture de votre article reste constante !

Juste une petite correction pour exprimer mon point de vue. La différence que vous faites se fait par la plus-value obtenu par son activité salariale.

En effet, si les petits détenteurs de capital font partie (en partie) des exploités, c’est en raison de la faiblesse de leur profit, qui repose toujours sur une activité salariale. Puisque par définition, le salaire représente un échange de travail contre de l’argent. Mais si on considère cette relation comme un principe, alors on peut l’étendre à toute relation d’échange entre un temps de vie active contre de l’argent. Qui ne s’applique pas aux rentiers, mais à l’ensemble des professions libérales et artisanales en sus de petits chefs de PME, y compris les petits agriculteurs.

De fait, dès lors où le profit n’excède pas le taux de renouvellement et d’entretien du capital nécessaire à vivre de sa rente, la personne est en situation de salarié et non pas de rentier ou autrefois de maître, car il doit bien louer son temps de vie, même s’il est propriétaire de son outil de travail..

Conséquence de cette logique, le salariat domine totalement l’économie mondiale,sauf que « ceux qui occupent des positions hiérarchiques élevées dans la technostructure », ces dernières capitalisant la plus grosse part de la production mondiale industrielle, comprenant le domaine du numérique, sont soigneusement et préventivement achetés via leurs salaires et bonus, par les gros détenteurs de capital, car ce sont bien eux qui définissent la rémunération des PDG.

Bref, la boucle est bouclé !


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