Christophe Claudel Christophe Claudel 21 mars 2021 23:56

@pipiou2
L’article évoque un Paris mythique dont l’apogée fut incontestablement atteinte à la Belle Époque, une courte période de l’Histoire durant laquelle Paris était réellement le centre du monde.

Mais jusqu’à une époque très récente pré Covid, Paris a toujours été un pôle de création et d’attraction de premier plan. Pour la mode, la culture, les arts, le design, les spectacles ou la nuit.

Rien que pour la fête et l’électro, après s’être assoupie une fois la mode de la French Touch des années 1995-2005 passée, marquée par des noms comme Laurent Garnier, Jérôme Pacman, St Germain, Dimitri from Paris, Cassius, Air, Sébastien Tellier, Daft Punk ou Justice, Paris s’était assoupie jusqu’à devenir une ville ennuyeuse, normalisée par les bobos des quartiers branchés réclamant du calme après 23 heures, la limitation du niveau sonore des clubs sinon leur fermeture administrative pour tapage nocturne. Jusqu’à ce que de jeunes programmateurs et patrons de nouveaux clubs dédiés à une clientèle plus jeune et plus mélangée comme la péniche Concrete lui offrent un nouveau souffle vers le milieu des années 2010. Paris est alors redevenue une ville festive, inventive, noctambule et débridée, qui attirait alors les meilleurs artistes de musiques électroniques du monde entier, des foules de clubbers et des touristes de la fête attirés par ce bouillonnement créatif et ce regain de jeunesse.
La crise du Covid avec la fermeture souvent définitive des clubs et des festivals, mais aussi les avions cloués au sol et le tourisme en berne, ont mis un coup d’arrêt brutal à cette nouvelle frénésie.


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