@samy Levrai
Tout le
monde ment, un peu, beaucoup, mais vous avez raison, c’est une spécialité
américaine.
Personne
comme les US ne maîtrise aussi parfaitement le story-telling. Ce qui est
fascinant, c’est que ça marche très bien, les foules adhèrent aux récits les
plus foireux (ou font semblant d’adhérer, ce qui revient à peu près au même).
La limite de
ce procédé, élevé en Occident au niveau d’un art (les dictatures n’ont pas besoin de pratiquer cet art), c’est qu’au final on habite
un monde virtuel, un monde parallèle d’où la réalité est absente. L’ennui est
que nos ennemis, eux, sont restés au contact des réalités, et ce gap du
weltanschaung entre eux et nous fait que ça finit par péter.