Christophe Claudel Christophe Claudel 8 avril 2021 11:27

Cette analyse économique tangible mais sans grande originalité pèche par son classisme, et omet un élément majeur.

Nous ne sommes plus aujourd’hui dans une logique de cycles macro-économiques comme on nous a habitués à penser l’économie mondiale dans les grandes écoles. Nous sommes face à un événement historique capital et unique dans toute l’Histoire de l’humanité recouvert sous le concept trompeur de « mondialisation ». Ce phénomène n’est aucunement le fait d’une évolution naturelle du monde, des économies et du capitalisme qui irait vers une hyper concentration des acteurs économiques (les grandes multinationales), d’une normalisation des flux de capitaux et du droit dans le seul de la dérégulation et du libre-échangisme qui en permettrait l’essor.

Il ne s’agit nullement d’une évolution naturelle mais de l’aboutissement d’une stratégie. Une stratégie qui fut élaborée et mise en place tout dans l’empire britannique puis dans le monde anglo-saxon à partir du 18e siècle. Et si l’on remonte plus loin, on trouve son origine à la fin du 15e siècle et au début du 16e dans les Provinces Unies au moment de la création de la Banque d’Amsterdam.

Cette stratégie fut conçue pour servir les intérêts exclusifs d’une oligarchie bancaire et financière britannique puis anglo-américaine. Laquelle décida de faire alliance avec la classe dirigeante détenant le pouvoir politique : l’aristocratie anglaise des Torries, berceau du libéralisme, puis les pères fondateurs et les élites dirigeantes du nouvel « empire » américain. Assurant ainsi la fortune et l’hégémonie du Commonwealth, avant de prendre le contrôle par le levier de la monnaie et de la dette de tous les états de la planète, puis des économies, et bientôt des individus.

Bien qu’elle ne soit jamais enseignée dans nos grandes écoles, cette Histoire et cette stratégie ont fait l’objet de nombreux travaux d’historiens, notamment américains, qui en ont exposé les sources, les étapes et les buts. Comme l’Américain Caroll Quigley décédé en 1977, professeur d’Histoire à l’Université de Boston et conseiller de Bill Clinton, auteur d’une « Histoire de l’oligarchie anglo-américaine » récemment traduite en français.

Ce qu’il faut comprendre, et que finalement assez peu d’économistes y compris parmi les plus brillants ont encore saisi, c’est que tout ce à quoi nous assistons aujourd’hui notamment la plongée des économies mondiales (dans certains secteurs) et bientôt celles des banques et des monnaies, constitue un scénario totalement planifié à l’avance et contrôlé. Et n’est absolument pas la résultante de cycles normaux ou d’erreurs d’arbitrage au niveau international.

Le but de cette ultime phase de la stratégie, dont le but n’est rien de moins que le contrôle total des richesses, des ressources, du pouvoir politique, des économies et des individus à partir du contrôle de la monnaie et des flux financiers, c’est la destruction pure et simple, radicale et irréversible, d’un système à bout de souffle depuis la crise financière de 2008. Y compris celle du système financier mondial, des monnaies, à commencer par le dollar, monnaie de référence pour les échanges depuis les accords de Bretton-Woods mais abandonnée en 2020, et de toutes les autres. Ceci afin de permettre l’établissement d’un nouveau système hyper concentré, géré par quelques grands conglomérats bancaires et financiers, tous pilotés par une gouvernance mondiale, elle-même dirigée par une petite élite de multimilliardaires.

Il suffit de parcourir un à un les chapitres du Great Reset dont les objectifs sont clairement décrits par Klaus Schwab, Président du Forum Economique Mondial, dans son dernier libre paru en novembre 2020 « Covid-19, The Great Reset, pour comprendre entre les lignes la logique de cette stratégie.

La »mondialisation« , c’est en somme la rhétorique économique utilisée pour noyer dans une sorte de croyance illusoire en un »mouvement de l’Histoire« ce qui n’est en réalité qu’une volonté délibérée de la part de la vieille oligarchie anglo-américaine de parvenir à la consécration de son projet vieux de plusieurs siècles de conquérir le monde, de contrôler toutes les monnaies, les richesses, et partant les pouvoirs politique, économique, juridique, scientifique, technologique, médiatique, et même chaque individu à son seul avantage.

Dans ce projet de Great Reset tel qu’il est défini par ceux qui l’ont conçu, la destruction de pans entiers de l’économie est un objectif assumé et chiffré. Par centaines de millions d’unités pour les seules TPE du secteur du tourisme, de la restauration, de la culture ou des loisirs par exemple. Micro-entreprises qui seront et sont actuellement rachetées pour un euro symbolique par les géants comm Amazon, Netflix, Disney, Uber, McDonald’s, seuls bénéficiaires de cette crise.

Le recours à des pandémies plutôt que la justification de mesures abruptes, comme celles que nous subissons depuis un an à l’échelle du globe, par l’urgence écologique liée au réchauffement climatique (qui reste un objectif nécessaire pour sauver le capitalisme) est également une stratégie clairement assumée du Great Reset.

Nous ne sommes qu’au début de cette étape ultime. La vraie »2e vague« pandémique d’ampleur mondiale due à la multiplication de nouveaux variants du virus beaucoup plus virulents et mortels imputables aux vaccins, et qui devrait se faire sentir selon les épidémiologistes à partir de l’automne prochain, précipitera l’économie mondiale pour le coup dans un vrai chaos, ruinant des états déjà sévèrement endettés depuis 2020 et avant, mettant un grand nombre de grandes banques en faillite, entraînant aussi les monnaies dans la débâcle. Et attisant partout des troubles sociaux et politique de grande envergure.

Le nouveau système sera alors mis en place sur les ruines de l’ancien. Avec l’introduction d’une monnaie numérique unique en remplacement des autres monnaies, la suppression définitive des états-nations mis en faillite déjà en partie remplacés par un découpage du monde en régions administratives sous l’égide d’une gouvernance mondiale pilotée par l’élite financière. Et la mise en place à l’échelle du monde d’un système de surveillance technosécuritaire de type totalitaire grâce à des technologies de pointe dans le domaine de la surveillance numérique (drones, caméras intelligentes, algorithmes prédictifs, reconnaissance faciale...), informatique et robotique (AI), télématique (5G, satellites Space X...), des neurosciences ( »smart dusts« vantées par Klaus Schwab : nanoparticules encryptables développées par MIT/Microsoft incluses dans les »vaccins", actuellement produites en Europe par un laboratoire autrichien, puce d’interface numérique développée par Neuralink...

Tout ceci n’est pas de la science-fiction. De nombreux rapports officiels et déclarations en attestent l’authenticité. Et l’horizon fixé pour réaliser ce scénario est l’année 2030. 

A bon entendeur...


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