Hervé Hum Hervé Hum 9 avril 2021 11:33

@babelouest

Désolé, vous vous fourvoyez, chez soi, on est souverain, sinon, on ne pourrai pas parler de souveraineté nationale, de souveraineté monarchique, de libre arbitre.

Voilà le genre de sophisme, chausse-trappe à cogito qu’il faut commencer par corriger, mais lorsqu’on est habitué à marcher vouté, se redresser demande un effort conséquent !!!

Ici, vous faites une totale abstraction du fait que votre « chez soi » au niveau individuel ne peut pas aller au delà de vous même, votre propre corps et face auquel invoquer la responsabilité vis à vis de ses cellules est absurde. Bref, la notion de la responsabilité , en respect de son étymologie, commence au niveau individuel avec sa famille, puis passe par les échelles locales, nationales et internationales. Et, à défaut d’existence de martiens, s’arrête à la Terre, donc, à l’humanité qui en tant que telle est dans son libre arbitre, mais comme elle est elle même constituée de parties ayant leur propre conscience, appelant à leur propre libre arbitre et non de cellules obéissantes comme celles d’un corps, ce ne peut être qu’un libre arbitre fondée sur des lois communes, tout comme ce doit être le cas au sein de votre famille, car sans cela, c’est la souveraineté de celui qui détient la force et impose sa volonté aux autres. ce qu’on appelle la tyrannie et qui à pour corollaire, la privation de liberté de celui qui y est soumis et la violence de celui qui détient la souveraineté.

Bref, la souveraineté n’est pleine que vis à vis de soi, au delà, elle est relative à autrui.

Autrement dit, démontrez moi que vous êtes responsable vis à vis de vous même quant à vos choix de vie et alors je pourrai revoir ma position, sans cela, vous devrez revoir la votre ! Mais attention, cela fonctionne aussi au niveau d’un pays et donc, fini la souveraineté intérieure. La difficulté d’entendement, c’est le fait d’être pris dans différents niveaux , échelles où il faut distinguer le point de départ et le point final, s’il y a lieu. Donc, que le raisonnement fait appel à la complexité (chère à Edgar Morin), mais toujours obéissant à la raison pure ou causalité et elle seule. Ici, l’arbitraire humain n’a pas sa place !


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