jjwaDal jjwaDal 10 avril 2021 16:05

Croire que les mêmes causes ne vont pas aboutir encore et encore aux mêmes conséquences relève bien plus du fanatisme idéologique et du conflit d’intérêt que du bon sens. Or, on l’a vu après 2008, qui appelait à un changement de cap radical de la gestion du secteur financier et bancaire (par ex la séparation des banques d’investissements et de dépôts en amuse-gueule) et qui a esquivé l’obstacle essentiellement en laissant les banques centrales piloter les économies pour éviter l’infarctus financier et les répercussions sociales de grande ampleur qui s’en suivraient.
Fuite en avant typique, puisqu’au problème de fond n’a été traité.
Concernant le taux d’inflation on sait tous qu’il est du pipeau. J’ai le souvenir d’avoir acheté ma maison au sommet (d’alors) d’une bulle immobilière qui avait fait doubler son prix de marché en 11 ans. Or la part du budget « immobilier » dans le panier qui sert au calcul est dérisoire et je ne parle pas des nombreux biais qui tous minorent l’impact sur le calcul de ce taux. Il suffit de regarder de près une facture pour voir que le coût des consommables devient de plus en plus faible comparée aux coûts fixes (abonnement, frais de raccordement au réseau, taxes locales sur la TVA, etc...).
La réalité est qu’on veut préserver des mécanismes de fonctionnement dont les arguments utilisés pour les justifier se sont avérées complètement faux, mais qui ont eu le « mérite » de donner un pouvoir de chantage vital (par le rançonnage obligatoire des Etats) au secteur bancaire en particulier et au secteur financier en général.
Qu’on revienne aux emprunts directs à taux zéro des Etats auprès des banques centrales, emprunts de longue durée (50 ans mini) et quel que soit l’inflation ou le taux de croissance des emprunteurs, une Banque Centrale dont le but n’est pas la préservation de son pouvoir d’achat et encore moins le profit, équilibrera ses comptes (si même c’est nécessaire) au remboursement des sommes empruntées.

Il faudrait réglementer cette source de financement bien sûr, mais la seule disparition des taux d’intérêts allégerait les besoins d’emprunts.
Mais tout le monde a bien compris que le but n’est pas le sauvetage de nos sociétés mais bien leur mise à mort, car on n’abandonne pas une rente de situation pour le bien collectif quand on est une entreprise privée...
Le monde ne fonctionne pas comme ça.


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