Hervé Hum Hervé Hum 14 avril 2021 13:44

@Daruma

Merci de vous être prêté au jeu !

Pour répondre à la question du père Fouras, je dirai l’Univers lui même.,

Cela dit, vous citez Philip K Dick, si je ne connais pas du tout son oeuvre, il se trouve que je me suis servi de sa définition de la réalité pour écrire un article, mais que je doute publier en l’état et prépare plutôt une autre version plus facile à lire. Sa définition étant « la réalité est tout ce qui refuse de disparaître lorsqu’on cesse d’y croire » ce qui peut aussi s’écrire « la réalité est tout ce qui refuse d’apparaître lorsqu’on veut y croire », mais pour ma part, je préfère dire « la réalité est le lieu commun de tous nos imaginaires ».

En fait, la réponse à ma question est qu’il est impossible d’imaginer quoi que ce soit à partir de l’imaginaire, excepté une chose, la réalité !

Mais pour comprendre cela, il faut savoir ce qu’est la réalité du point de vue de la seule raison et non de Shakespeare, K Dick, vous ou moi. Et l’incroyable, c’est que la réponse est une forme de tautologie, car la réalité n’est rien d’autre que le principe de causalité et lui seul.

La réponse au pourquoi il est impossible d’imaginer quoi que ce soit d’autre que la réalité à partir de l’imaginaire, c’est que, comme le laisse entendre K Dicks sans le dire, la causalité est un ordre secondaire de l’imaginaire et non un ordre premier, faisant que vous pouvez établir les lois qui vous plaisent et l’instant d’après, les changer, en partie ou totalement. Alors que dans la réalité, ce n’est pas possible, vous ne pouvez changer aucune loi physique, sauf dans votre imaginaire. Vous pouvez croire pouvoir le faire comme le font les scientifiques, mais c’est une illusion.

Autrement dit, partant de l’imaginaire où il n’y a aucune causalité qui tienne, vous n’avez aucune base pour créer quoi que ce soit et votre exemple ne dit pas autre chose, parce que l’auteur A, partira obligatoirement d’un monde où il établira des lois de causalités pour le faire exister, sans cela, il n’y aura pas de monde qui tienne en dehors d’un instant éphémère, tel un rêve où on n’arrive pas à établir de relations de causalité entre les moments, Surtout, c’est oublier un tout petit « détail », c’est que l’auteur A, part de la réalité et non pas de l’imaginaire, alors que j’ai bien spécifié « à partir de l’imaginaire », ce qui rend caduque votre exemple !

Pour expliquer pourquoi la réalité est une condition nécessaire de l’Univers physique, il y a une autre raison, dont la réponse se trouve dans la définition que je donne, c’est à dire, « le lieu commun à tous nos imaginaires ». Mais cela introduit une composante que la plupart des scientifiques ne veulent surtout pas entendre.

A partir de là, s’ouvre tout un champ d’investigation pour le cogito qui peut se révéler fatal à celui qui n’y est pas préparé. Surtout, la causalité n’est pas, ici, celle d’Aristote, bien qu’elle en reprenne le postulat de base qu’est la cause première, le principe du tiers exclu et de non contradiction, mais totalement insuffisant et même piège à cogito pour comprendre la réalité et tutti quanti. Pour comprendre, il faut avoir connaissance de trois autres principes que sont la récursion, l’itération et le dernier, connu depuis peu qu’est la fractale ou fractalisation.

Pour finir, mais peut être le savez vous déjà, l’être en tant que tel n’a de choix que des finalités, pas des moyens, ces derniers sont le domaine exclusif et totalitaire de la causalité. Autrement dit, la fin ne justifie pas les moyens, elle les nécessites.


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