JulesDu13 19 avril 2021 20:30

@Pierre Chazal
Si Zweig était aussi triste en considérant le massacre inutile de 14-18, on peut comprendre qu’il ait préféré se suicider en voyant les humains faire encore pire seulement 20 plus tard.
La folie qui a soudainement saisi une large part de la population enivrée par les promesses de victoire en 1914 doit nous parler ; bien que ce soit davantage la peur qui soit l’aiguillon aujourd’hui.
Les Français criaient ’À Berlin !’, les Allemands ’À Paris !’, ils sont morts à mi-chemin. Tous les experts autorisés de l’époque étaient pourtant d’accord pour dire que la guerre serait rapidement gagnée (par les deux camps en présence).
La crise de folie, intéressée, vient des financiers et des politiciens, elle dégouline sur les experts et les journalistes, et finit par se répandre sur la population, dont les plus modestes paient l’essentiel de l’addition. Mais le peuple est à notre époque moins crédule, c’est essentiellement la moyenne bourgeoisie qui est intoxiquée.


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