Hervé Hum Hervé Hum 10 mai 2021 10:37

Le lieu commun entre les lois de la nature et du droit humain, c’est la causalité. En ce sens, les lois de la nature sont des lois de causalités, mais c’est aussi le cas des lois du droits, car elles respectent deux conditions de la causalité, la récurrence et ce qui en découle, la détention de la force pour imposer la récurrence. On ne peut connaître d’une loi quelconque, que s’il y a récurrence et détention de la force pour imposer cette récurrence, sans cela, il n’y a pas de loi qui tienne, mais uniquement l’arbitraire ou imaginaire de celui qui détient la force. La loi est toujours celle du plus fort et le faible ne dispose de droit, que si le plus fort est là pour les garantir.

Les lois de la nature posent les conditions d’existence de la réalité physique, celles du droits, les conditions d’existence de la réalité sociale humaine, mais l’une comme l’autre consacrent le fait intangible qu’il ne peut pas exister de réalité sans lois, car sans elles, ne reste que l’imaginaire ou arbitraire de chacun et dans ce cas, aucune communication n’est possible, donc où la causalité n’est pas l’ordre premier, général, mais second, personnel.

Encore qu’il faille comprendre que l’être en tant que tel n’a de choix que de la ou des finalités, mais pas des moyens, ces derniers étant le domaine exclusif, totalitaire de la causalité et d’elle seule.

Bref, toute loi (par définition causale) définit le lieu commun permettant aux êtres de communiquer et vivre en communauté. Cela vaut autant pour des particules de matières que pour des êtres vivants comme l’humain.

Il existe une autre raison fondamentale à la nécessité de la réalité physique...

Ce qui est certain, c’est que la causalité consacre et affirme la nécessité de l’être en tant que doué de conscience et ce, a tous les niveaux ou échelles de la réalité physique, sans cela, la notion même de causalité ne peut pas exister.


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