« En revanche, serait-il envisageable que ces temps de destruction et de confinement planétaire puissent être vécus aussi, dans un tout autre « ici et maintenant » respirant et libéré, comme ceux d’une révélation et d’un véritable « voyage intérieur » menant l’homme enfin chez lui ? »
Je déteste ce type de questions, qui impliquent une intelligence binaire, du genre :
- comment apprécier la vie sans la mort ?
- sans erreurs, impossible de trouver la voie
- le bonheur ne peut exister sans le malheur
- etc...
C’est à la fois facile, larmoyant et auto-disculpatoire. Sans compter que c’est faux : ni la première guerre mondiale, ni la deuxième, n’ont fait prendre un virage à vos sociétés primitives. Ni les génocides, ni les esclavagismes, ni les catastrophes, ni les fléaux...
Vous êtes juste quelques-uns — c’est-à-dire pas assez nombreux pour former société. Il va donc falloir revoir votre copie (parce qu’en plus, tout le monde à le droit de vivre).