Étirév 15 mai 2021 12:33

L’ensemble des traits empruntés à toutes les traditions culturelles dénote que, partout, l’abeille apparait essentiellement comme douée d’une nature ignée, c’est un être de feu. Elle représente les prêtresses du Temple, les Pythonisses, les âmes pures des initiés, l’Esprit, la Parole ; elle purifie par le feu et elle nourrit par le miel ; elle brûle par son dard et illumine par son éclat.
Un texte juridique moyen-gallois dit que « la noblesse des abeilles vient du paradis et c’est à cause du péché de l’homme qu’elles vinrent de là ; Dieu répandit sa grâce sur elles et c’est à cause de cela qu’on ne peut chanter la messe sans la cire ». Le gallois « cwyraidd », de « cwyr » (cire), signifie parfait, accompli, et l’irlandais moderne « céir-bheach », littéralement « cire d’abeille », désigne aussi la perfection.
Le symbolisme de l’abeille évoque donc chez les Celtes comme ailleurs les notions d’immortalité et de sagesse de l’âme.
Par son miel et son dard, l’abeille est considérée comme l’emblème du Christ :
d’un côté, sa douceur et sa miséricorde ; et de l’autre, l’exercice de sa justice en tant que Christ-juge.


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