Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 16 mai 2021 12:52

Pensons aux fameux jardins suspendus de BABYLONE. Et chacun de les imaginer. La porte D’ISHTAR gardée par un lion, un taureau, des dragons (un peu comme les animaux de l’apocalypse (le dragons étant alors l’aigle ou reptile ailé. https://www.google.com/search?q=porte+d%27ishtar+et+jardins+suspendus&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=-4KYg8_PRmDrrM%252CjbfYnckQllULbM%252C_&vet=1&usg=AI4_-kS57hohzcBePnmosQCJN18WI54Mig&sa=X&ved=2ahUKEwiw0bWIg87wAhVVDmMBHXMiDb0Q9QF6BAgfEAE#imgrc=-4KYg8_PRmDrrM. Voici ce qu’en dit DANIEL(apocalypse) : 

’un des thèmes majeurs du livre de Daniel est celui de la puissance et de la grandeur. Dès le chapitre 2, la statue vue par le roi Nabuchodonosor est impressionnante. Elle décrit les empires qui se succèdent, forts et puissants, en même temps que fragiles. Une petite pierre suffira à les détruire tous. Nabuchodonosor, on le sait, ne se satisfait pas de cette succession annoncée des empires. Il s’attribue à lui seul le pouvoir et la force. Son règne ne passera jamais. Bien d’autres potentats après lui ont pensé et agi de la sorte.

Dès le chapitre 6 du même livre, des animaux entrent en scène. Des lions tout d’abord, chargés de dévorer Daniel le prophète. Rien n’y fait. Ces animaux emblèmes de la puissante Babylone ont la gueule fermée par le messager divin. Au chapitre 7, les animaux prennent une autre allure : ce sont des monstres, « quatre bêtes énormes » (7,3), des êtres hybrides que personne n’a jamais vus auparavant. Le lion a des ailes d’aigle, des jambes et un cœur d’homme. Le deuxième animal est (comme) un ours dévorant. Le troisième est un léopard volant comme un oiseau, avec quatre têtes. Quant au quatrième animal, c’est une « bête terrible, effrayante et extraordinairement forte » (7,7), aux dents de fer, qui dévore et pulvérise tout sur son passage. Onze cornes, symbole de la puissance, viennent compléter sa description. Le chapitre 8 continue sur la même note. Certes, il n’y a plus que deux animaux, le bélier et le bouc, mais ils déploient tous deux une violence inouïe, l’un contre l’autre, jusqu’à ce que pousse une grande corne dont l’activité destructrice monte jusqu’au ciel.


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