Jean Dugenêt Jean Dugenêt 4 juin 2021 09:59

@Captain Marlo
« Les mécontents sont toujours légion dans un pays, quel qu’il soit.
Il suffit de les payer pour qu’ils manifestent... »

Ah ! Tu adhères donc à ces romans d’espionnage de ceux qui contestent qu’il y ait eu une révolution... Tu as vu ça où ? Est-ce la position de l’UPR ?

Voici ce que j’ai trouvé de plus consistant dans le genre :

================== extraits ======================

La mosquée Omari servit de coulisses à la représentation ; c’est là que se firent les changements d’habillement et qu’eurent lieu les répétitions. Oui, les terroristes libyens, venus en droite ligne du champ de bataille de l’agression-changement de régime US-OTAN sur la Libye, étaient arrivés à Deraa bien avant le violent soulèvement de mars 2011. Le responsable religieux de la mosquée Omari était Sheikh Ahmad al Sayasneh. C’était un homme d’un certain âge avec un grave problème de vue qui l’obligeait à porter des lunettes noires spéciales, et ces lunettes affectaient à leur tour sa vision. Il n’était pas seulement malvoyant, mais également sensible à la lumière ce qui l’obligeait à se tenir autant que possible à l’intérieur et souvent isolé. Il était accoutumé à reconnaître les personnes avec lesquelles il parlait à leur accent et à leur voix. L’accent des gens de Deraa est caractéristique.

Tous les hommes qui fréquentaient la mosquée Omari étaient des habitants du lieu, s’exprimant avec l’accent local. Évidemment, les visiteurs venus de Libye se gardèrent bien de se laisser identifier par l’ecclésiastique, ce qui les eût démasqués. Ils se contentèrent de travailler avec quelques acteurs-clés qu’ils avaient recrutés localement et mis dans le secret. La participation de membres locaux des Frères musulmans, qui allaient être chargés d’assister les mercenaires/terroristes libyens était un élément essentiel du plan de la CIA, plan ourdi et dirigé à partir de la Jordanie.

Le fait d’avoir obtenu l’aide et la coopération de salafistes locaux a permis aux Libyens d’entrer dans Deraa sans éveiller les soupçons. Les locaux recrutés ont servi de façade à l’opération.

Les agents de la CIA qui la dirigeaient à partir de leurs bureaux en Jordanie avaient déjà fourni les armes et l’argent qu’il fallait pour attiser les flammes de la révolution en Syrie. Avec suffisamment d’armes et d’argent, on peut faire démarrer une révolution n’importe où dans le monde.

==== Qui ose dire qu’il s’agit d’un reportage ? ============

Voilà la source :
Le jour avant Deraa : Comment la guerre a éclaté en Syrie


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